RAID SIGMA

RAID SIGMA

Ce WE c’était le raid Sigma

WE club en ce début de vacances sur les terres auvergnates du lac Chambon. Une fine équipe de jeunes et vieux pour clôturer la saison de raid et préparer la suivante . Une belle moisson de médailles : que du bonheur et des bons moments autour de la table (merci Soyun pour le repas délicieux) . Vivement le prochain. Bravo à Stef et Cyril sur le raid 20km et Titouan et Violette qui gagnent le scratch en étant minimes 1 tous les deux devant les grands adultes . Bravo à Louis et Gaspard (premier raid en jaune et noir pour lui), Lola et Axel,Fab et ju, Eva et Hugo (2eme mixte), Allan et Max 2eme scratch et Emile et Tom victoire au scratch sur le raid 44 km. Une belle bataille des deux équipes de champions avec un dernier kayak qui a scellé le sort du raid (paye ta crampouille).Félicitations à tous pour votre engagement et merci aux parents et aux supporters d’ avoir accompagné et géré le WE .Nino lui était aligné sur un trail en Charente et revient avec une deuxième place au scratch et victoire en cadet…

TRACE DES DUCS DE SAVOIE 2024

TRACE DES DUCS DE SAVOIE 2024

Il est 23h, je retrouve enfin mes compagnons de l’US Talence dans le SAS de départ et j’écoute les
derniers conseils du coach Seb !
Le départ est donné, une ambiance de folie qui nous emporte et très vite je perds tout le monde !
Ouf, au premier ravito, quelqu’un m’appelle… c’est Pascal que je connais à peine ! Nous repartons ensemble et passons cette première nuit à discuter, c’est cool et même si nous sommes tous à la queuleuleu sans pouvoir vraiment avancer à notre rythme, le temps passe vite. Le jour se lève et nous passons le lac Combal.

Puis nous arrivons au col du Petit Saint Bernard (une pause photo s’impose) avant la longue descente de 14 km sur
Bourg Saint Maurice. Fin de la première section : 50 km et 2500D+ ! Il est 8h30 !

Arrivée à Bourg Saint Maurice : 1ère base vie
Cette première section était plutôt roulante, sans réelle difficulté, j’arrive à Bourg plutôt fraîche. Je retrouve mes deux supporters, mes parents, qui m’ont emmené un sandwich au jambon. Le temps de refaire le sac, remplir les gourdes, changer de chaussettes et hop c’est reparti ! Mais où est Pascal ????? Zut, on ne s’est rien
vraiment dit :(Une longue ascension de 1900D+ nous attend pour débuter cette nouvelle section. Par chance Pascal a repris la course en même temps que moi et il me rattrape très rapidement. Il me donne le rythme et nous avançons bien.

Nous descendons alors direction le ravito de Cormet de Roselend en passant par le délicat passage du passeur de Pralognan (Alpin ! Merci les cordes !) mais Pascal souffre d’un genou, on se donne r-v en bas, je me retourne régulièrement et je vois bien que ça ne va pas du tout…
Au ravitaillement, je retrouve mes parents toujours adorables, aux petits soins, je
m’alimente, je m’hydrate, il fait très chaud. J’attends Pascal, en vain… Je suis obligée de
repartir seule : Les jambes sont là en revanche et j’atteins le ravitaillement de La Gittaz assez tranquillement.

Il me reste une petite vingtaine de km avant d’arriver à Beaufort dont une grande descente
assez technique qui laissera des traces. Mon mental en a pris un coup aussi : on avait
prévu avec Pascal de courir cette deuxième nuit ensemble … une nouvelle course débute.

Arrivée à Beaufort : 2ème base vie et 92 km parcourus et 5900 D+
J’en termine donc avec cette section très exigeante et technique qui a fait des dégâts : 42 km et 3300D+, il est alors 21h30 !
Je décide de prendre le temps de bien m’alimenter : j’avale 2 assiettes de crozets ! Puis j’essaie de dormir mais c’est impossible, il y a un boucan d’enfer dans cette salle, c’est n’importe quoi ! C’est alors que je croise Seb qui a malheureusement abandonné et qui vient récupérer son sac à la base vie. On discute, je n’arrive pas à repartir et pourtant le temps tourne… je lis mes messages (un truc de fou !!! Vous êtes comme des dingues derrière vos tels), je ne réfléchis pas et je file mais je sais que ça va être difficile ! Il est 23h30 !

Le 1er ravito est à 6km à Hauteluce, l’ascension se fait plutôt facilement, heureusement. Certains coureurs
dorment sur les tables et je les envie, j’hésite, je n’ose pas… grosse erreur !!! Et je vais le payer…
J’enchaîne avec la section suivante qui nous emmène au Signal, soit disant 16 km mais ça sera 18 !!!
Cette partie est de nouveau technique et exigeante, je suis épuisée, des coureurs dorment un peu partout à même le sol mais j’ai froid et clairement je ne suis pas rassurée. Je me sens seule et je le suis la plupart du
temps, j’hallucine, je vois des gens assis sur des chaises au bord du chemin, c’est très très dur à ce moment là.
Je ne mets plus un pieds devant l’autre, je n’avance plus et c’est après 5 ou 6h de lutte que j’atteins le
ravitaillement du Signal. Je m’écroule d’épuisement ! Il est 6h24, je mets le réveil à 6h44 ! Ça sonne, une
soupe et je repars… le jour se lève, je reprends un peu vie !
Mais la section n’est pas finie : il reste une grande descente de 8 km, pas simple, pour atteindre la 3ème base vie où je suis attendue ! Et je commence à avoir très faim, j’ai commandé des croissants pour le p’tit dèj!
Arrivée à Les Contamines Monjoie : 3ème base vie et 124 km parcourus
Ouf, j’ai bien cru que je n’y arriverais jamais. 32 km de plus au compteur et 2200D+. Il est 8h15 !
La fatigue me rattrape, j’ai encore envie de dormir mais il n’y a pas de lit… Je prends mon temps, dans ma tête je dois aller au bout, donc je me change, je mange, j’ai droit à des petits massages (merci papa et maman…) et je repars mais je me sens fatiguée, que la fin va être longue ! Il est 9h10 !
La section qui arrive ne va pas être simple 1800D+ et 1500D- : 3 bugnes dont la première de 1200D+, le col du Tricot !!! Heureusement les paysages sont magnifiques… Derrière une belle descente dans les rochers bien
casse-pattes… on nous a annoncé 4 km mais ça sera une fois de plus davantage, l’orga joue vraiment avec nos nerfs ! Je cale, je souffre, chaque km jusqu’aux Houches est une bataille.

Aux Houches, je me ravitaille rapidement et je n’ai plus qu’une seule obsession : finir !
J’essaie tant bien que mal de relancer dès que je peux pour que ces 8 derniers km ne soient pas un enfer.
Il me reste 4km quand j’aperçois Seb au loin : MERCI Seb d’être venu me chercher !!! Quelle joie de finir avec toi, l’arrivée est juste magique, mythique avec cette foule qui m’acclame, c’est complètement dingue…
C’est avec beaucoup d’émotion que je franchis cette fichue ligne d’arrivée, j’en avais tellement rêvé … Quelle chance j’ai ! (nous serons 1 111à la franchir sur 1900 partants…une pensée forte pour Seb et Pascal bien sûr)

Arrivée à Chamonix : la délivrance après 40h de course et près de 150 km 9500D+

Dans ce genre d’aventure, c’est 50% le physique, 50% le mental…
Et c’est là que vous êtes nombreux à entrer en jeu : sans vous, il n’y aurait pas eu de finish !!!
Alors, un grand merci à tous de m’avoir soutenue, accompagnée, aidée à me dépasser pour vivre et finir cette magnifique course qu’est la TDS !
L’histoire débute avec Seb, le Coach, qui m’invite sur cette course, merci.
Puis commencent de longs mois de préparation, il y a les entraînements au pays basque, dans les Pyrénées, en Auvergne, mais aussi le plus souvent ici, merci Seb, merci aux PN et merci Niko. Il y a aussi les courses : merci à Ced pour le trail de Moulon, le trail de Fronsac, le trail des barjots, 3 podiums, la classe !!! Merci
aussi à Mister Lacaze avec qui j’ai partagé le marathon de St Emilion (on est médaillé en chocolat, mais on
s’est ajouté 3 bornes de plus !). Merci Clem, je te dois la victoire sur le trail de Tresses. Merci Nico N. pour
ton accueil et avec qui je passe l’arrivée du Patou trail, quelle belle course on a fait ! Clin d’oeil à Séverin
pour sa sortie corse, merci, tout compte dans une prépa !
Merci aussi à mes abonnés de Strava, à leurs kudos et leurs petits commentaires (Sophie B, Guillaume,
Cedric B, Jeff, Eric, Sophie PN, Cyril, Seb M, Will, Séverin, Ben, La Hougne, Rémy, Laeti, Ced, Didier,
François, Seb P et la toute dernière Laetitia F-L.); merci à ma famille : Paul, Juliette, mon frère, ma belle
soeur et la clique des neveux, mon oncle, ma tante, et mention spéciale pour mes parents et leur asssistance, mille mercis ! Sans oublier ma belle famille, mes beaux-parents, Marie, Xavier et Tomy; merci à mes
adorables copines du quotidien qui ne ratent jamais une course (Sophie, Babeth, Cécile, Coco sans oublier
mon Laurent aux petits soins avec moi), merci mes collègues (Laeti, Catherine, Delph, Mathieu, Niko) qui
m’ont apporté leur soutien ces derniers mois pour ne pas lâcher, merci la Pena Na Na (elle est tjrs en vie et elle le restera avec aux commandes mes deux cop’s de coeur kiki et Karine, merci les gars pour vos
encouragements : Laurent, Séverin, Xavier P, Bruno), merci les Princes et princesses, un gd merci Flo et
Nico et tous les autres pour toutes vos marques d’encouragement et de gentillesse : Gilles, Sophie, Nico V., Johan, Guillaume, Sandra, Aurélie, Marine, Céline, Fabrice, Marie, Laure, Eric, Anne-Laure, Cédric, Nico
B, La Hougne, Constance, Christophe et ceux que j’ai oubliés, désolée.
Un immense MERCI à tous !

Laure…

CHAMPIONNAT DE FRANCE JEUNES

CHAMPIONNAT DE FRANCE JEUNES

De retour du formidable championnat de France pour nos jeunes en Normandie, 12 équipes, 22 jeunes en action, 10 équipes 100% PN, 2 équipes mixtes PN/petits suisses normands et PN/Raidalp, un barbecue xxl, 3 tonnes de salade de riz (ça bouffe ces bestioles là), 3 coachs (bienvenue à fabulous Fab), 2 assistants coachs (nos deux blessés Justine et Antonin), 18 parents, 9 frères et sœurs, un WE de feu où on aura profité au max.❤️❤️❤️.

Côté résultats : en juniors Yann et Hyppolite 16eme, Martin et Axel en attente de leurs résultats suite à la perte de leurs deux doigts électronique.

En cadets coline et Léo 10 ème en mixtes, Mélusine et mailis 10eme en filles Lola et Clémence 4 ème en filles, côté garçons louis et Nino 16 ème, Tristan et louis 17eme, Émile et Allan 7eme, Tom et Pablo 5 ème.

En minimes garçons Louis et Titouan 13 ème Léo et Nils 16eme, en minimes mixtes Violette et Hugo après une remontada terminent sur la 3eme marche du podium 🥉. Une course de folie pour eux et un podium bien mérité. Merci à tous les parents pour le soutien logistique qui permet à nos jeunes de vivre des aventures fantastiques.

La saison n est pas finie mais on va laisser quelques jours de repos aux jeunes et surtout aux coachs 😜. Vive le raid😘😘😘😘😘

Raid de Noël

Raid de Noël

Samedi 16 décembre, comme tous les ans les princesses et les princes ont participé au Raid de Noël organisé en interne par les coachs.

Tous les générations sur les deux parcours ont pu rigoler et surtout se faire plaisir avec des températures négatives au départ. Les vacances peuvent arriver et la préparation de 2024 est en marche!!!!

Ce ne sera pas Paris 2024 mais Camarsac 2024 avec de gros défis en perspective!!!!

Rogaine Soustons

Rogaine Soustons

Une belle virée dans les Landes pour les princes ce premier WE de décembre. Pour digérer la soirée de vendredi soir et après l entraînement hier matin des jeunes en VTT avec l’ école de raid, aujourd’hui c était la rogaine 2h ou 4h à Soustons organisée par le B.R.O.S. Un grand merci pour l organisation aux petits oignons comme d’hab. De beaux résultats sur les formats 2h avec une victoire au scratch pour Allan et Lola, 2eme place pour Émile et Antonin en duo jeunes. Suivent ensuite Pablo et Tom , Violette et Clémence, Titouan et Gaby, Léo et sa soeur Lola. En solo Yann fait un beau top 4. Chez les adultes Fabienne et Julien terminent 3eme en duo mixte et Jonathan et Laurent couraient eux en solo. Sur le format 4 h. victoire de Ben et Clément, 3eme les coachs Cyril et Cédric. Richard pour sa première en prince noir était en solo.

Course des Restos du coeur

Course des Restos du coeur

Vendredi soir les jeunes ont défié les coachs. Les parents ont constitué une équipe. On s’est éclaté sur le relais des restos du coeur.

Pas moins de 5 équipes au total pour cette 31ème édition de la course des restos du coeur. 3 équipes de jeunes : Violette / Allan / Coline / Mélusine, Tristan / Pablo / Nino et Emile / Yann / Hugo / Antonin. équipe de parents : Richard / Patricia / Manu / Fabienne et 1 équipe de coachs : Seb / Ju/ Cédric / Cyril.

Nous retiendrons que les coachs ont pris une belle fessée par leurs jeunes….

Super soirée, super ambiance . Merci les anonymes du campus pour l’organisation au top!!!!!

Championnat du monde de raid : Expedition Africa

Championnat du monde de raid : Expedition Africa

Il est 11 h et on est face à une montée type KV : la première balise est au sommet. C’est le départ des Championnats du monde de Raid avec le gratin mondial. L’Afrique du Sud n’était pas forcément prévue au programme 2023 mais après notre belle virée en Croatie en mai, la donne a changé… Mes 3 compères ont réussi à me motiver pour franchir le pas. Voyage, Afrique, Magie, Désert, Chaleur, tous les ingrédients pour tenter l’expérience avec cette équipe au top…

Le menu est copieux (trop ?) 700 puis 800 km annoncés en fait au briefing, une vraie expédition selon Stephan, le maître des lieux. On s’attend à une course dure… On va être servi !

On est donc au départ avec une cinquantaine de fous furieux sur le groupe whattsap suivi live qui commencent déjà à poser des questions aux habitués du live tracking.

Notre objectif est de faire la course : essayer de partir vite pour se retrouver dans le bon wagon et espérer d’ici 48 à 72 h de passer la darkzone kayak sans encombre.

Partir vite oui, mais pas trop : le début est un peu poussif pour moi, il fait chaud (trop) et je me mets en sécurité en donnant le tempo du plus lent. Les balises s’enchaînent : au bout d’une heure trente, Safat, les suédois (futurs vainqueurs) nous doublent, puis quelques dizaines de minutes après Absolu raid et Merrel (des favoris pour le top 5). On dirait qu’on est bien partis. Les dunes arrivent : notre terrain de  jeu avec Fred : on sait courir dans le sable et on va aider nos potos de la semaine : les deux Nicolas : Cochon pour l’un et Brenda pour l’autre.

Il faut se faire un semi-marathon le long de l’océan indien pour finir ce trek. Alternance marche et course pour nous. J’aide Cochon en lui prenant son sac. Il est un peu dans le dur mais ça a l’air de tenir. La nuit tombe et on réalise notre première traversée de rivière avec une balise à l’azimut dans les dunes. Je piste les Suédois d’Hamilton sur la gauche et carreau, on tombe dessus. On finit le trek par la dernière traversée. Cochon s’est refait la cerise à l’AT. On mange et on repart pour le premier VTT.

Ça roule fort et au bout de deux heures, Fred nous fait un soleil dans une ornière à 30 à l’heure… 1er avertissement ! Peu de souvenir de ce VTT de 180 bornes, si ce n’est des longues portions monotones où j’ai bien dû essayer de dormir un peu par ci, par là. Les deux Nico sont à bloc dans la carte. La journée aura été très longue et on aura souffert de la chaleur (manque d’eau). La crevette  a pris un coup de chaud…

A l’AT, on retrouve Béa et quelques équipes françaises, on tente de dormir 45 min avant de repartir bien entamés par ce début de raid copieux. On a déjà oublié le classement et nos temps de passage ont explosé en vol donc maintenant, on prend section par section et on avance.

Trek 2 : 80 km : Grosse patate au début avec les copains de Life expérience. Au sommet, on les a décrochés un peu et on trouve la balise avant que le brouillard et la nuit tombe. Il pleut. Fred est dans un autre monde, frigorifiée, blanche, les yeux mi-clos…

2ème avertissement… Hors de question de s’arrêter sous la pluie et dans le froid donc on avance mais on se perd dans ce brouillard épais. On galère pendent deux heures pour trouver le rappel de 50 m. Fred revient à elle petit à petit.

On descend la paroi sans difficulté et on enchaîne dans la nuit. Le rythme est bon et on s’octroie 30 min de dodo sur un bout de terrain plat au sec au petit matin.

Enième traversée de clôture, on remonte sur un sommet où on retrouve Jino et Romu pour enchaîner quelques postes ensemble. Ils ont la forme et s’échappe tranquillou. On se retrouve avec Alais et son équipe Life expérience pour quelques heures de cohabitation.  Choix différents : on se sépare, la pluie redouble et le vent est énorme, on aperçoit quand même quelques beaux paysages : c’est l’Afrique, c’est magique !

Le trek est long et on cumule depuis le départ des petites erreurs inhabituelles pour nous : je ressens le besoin d’en parler à l’équipe afin de rester soudés devant l’ampleur du chantier qui nous attend. Chacun y va de son avis et on met carte sur table ce que l’on ressent. Ça fait du bien de se dire les choses et on est tous d’accord pour dire que l’équipe est au centre de tout et que oui bordel, on va finir ce morceau avant d’avaler le prochain ! Restés lier est le plus important dans ces moments !!!

La fin du trek est compliquée pour Cochon qui ressent des crevasses sous les pieds, je prends son sac pour l’alléger au max même si mes pieds chauffent aussi. J’encourage Brenda à blinder l’orientation pour nous amener à l’AT le plus vite possible (2km/h on est flashé à 2km/h sur une piste toute plate !!!) Brenda assure comme toujours et on arrive à l’AT 31 h après… les pieds défoncés mais heureux d’en avoir fini. Repos, réparation des petons et dodo 3h dans les bras de Morphée.

Au réveil, tout va bien : on marche (c’est déjà ça) et on va pouvoir faire le kayak sans darkzone. Le trek pour arriver au kayak est facile et on s’équipe.

1er rapide, 1er bain dans de l’eau dégueulasse, idem pour les 2 Nicos. Avec Fred, on est vraiment mauvais sur ce début de section : on chavire 3 fois. Fred manque de se faire coincer par le kayak sur un rocher… Ambiance, j’ai cru la perdre la petiote… ça ne me fait plus rire les rapides et sur notre 3ème chute, ma pagaie se coince dans les amas de branches, je me retrouve pris dedans … obligé de la lâcher. Puta.. !! Quelle merde !! Fred est congelée, idem pour moi et on a une pagaie pour deux maintenant. Nico, en mode warrior débarque, remonte la rivière en courant et revient 10 min plus tard en nageant avec ma pagaie. Put… qu’il est bon ce Brenda ! Je l’embrasserai dans ces moments-là ! On décide de blinder ce kayak pour ne pas rester congelés sur place. Les deux Nicos ouvrent la voie et Fred et moi suivons nos maîtres.

Dernier rapide : fin de la darkzone, on est bons pour continuer notre chemin.

65 km avalés en 8h20… y avait du jus comme dirait l’autre…

Transition du 3ème âge à la fin du kayak pour rejoindre l’AT 3 km plus loin

On se réchauffe, on mange et on trace le monster VTT de 220 km !

Ça va être long le truc… On part de nuit et on roule 3 h avant de se poser dans une ferme ouverte. Dodo 1h30 sauf pour moi qui n’arrive pas à dormir sur ce coup-là. Fatal pour la suite…

On repart sur ces longues lignes droites qui traversent une Afrique aride avec quelques traversées de rivières où il fait bon de se tremper et recharger les flasques. Derrière l’équipe, je suis en mode zombie avec des hallu toutes les 5 minutes, j’essaie de me parler mais rien n’ y fait :  je dors les yeux ouverts. On roule en forme de peloton disloqué. Cochon tente de mettre du rythme, ça marche 10 minutes puis on grippe la machine. On avance mais pas vite mais on avance… C’est interminable ce monster VTT : on alterne des petits sommeils flash de 5min qui me font le plus grand bien. 0 choix d’orientation, on traverse des cartes A3 en longueur sans voir de poste alors on profite des paysages grandioses, des vallées, de cette faune qui se cache (où sont les éléphants, les lions etc…?)

Dernière balise dans une église et on descend vers l’arrivée face au vent pour atteindre l’AT.

On y retrouve Gérard et sa femme en bénévoles sur l’AT. On s’enquille un hot dog sud af avec de la viande d’orynx, un régal + des pâtes bolo + du coca bref un festin.

On dort 1h30 comme des bébés et on repart.

Dernier gros trek 65 km.

La nuit se passe bien jusqu’à un poste un peu foireux, on hésite, on revient sur nos pas alors qu’en fait on était bien, 1h30 dans le cornet… pas grave, on avance. Brenda est agacé par ses erreurs mais nous, on ne lui en veut pas, on lui donne toute notre confiance et on avance, c’est le principal. Lever du jour sur la steppe : magique, les photos sont magnifiques. L’instant est irréel pour nous. On va attaquer une sorte de désert sans eau. Je coince un peu sur le coup, j’ai peu d’eau : moins d’un bidon et il fait déjà 40 degrés. Pour la première fois, je me sens en délicatesse. Comment on va traverser ce désert aride sans eau. Heureusement, mes coéquipiers m’épaulent et me rassurent : on trouvera des réservoirs… ouf… je les crois alors j’emboîte leurs pas sans broncher. Dernier gros D+ à prendre en fin de trek pour atteindre le sommet et ce coup-ci, c’est Cochon qui coince un peu. On fait un stop dodo de 15 min pour le refaire. Et on attaque la montée : ça caillasse sévère et on lit mal l’arrivée au sommet : résultat, on se tape un aller-retour pour rien. Dans le dur, ça chauffe un peu mais on se calme vite et une fois la balise du col  avalée, on redescend vers l’AT suivant. La section a été longue et éprouvante moralement et physiquement.

Juste avant l’AT, on prend les deux Nicos avec Fred et on se resserre, on s’enlace, on s’embrasse et on leur apporte notre soutien sans faille sur leurs choix d’itinéraires. A eux de se faire confiance, nous on est là pour eux et pour les rassurer…Fin de l’épisode où le moral est atteint !!! Il reste deux sections bordel !!! On va le faire on le sait.

Pour la première fois, on regarde vraiment le pointage à l’AT et on nous annonce 24ème équipe arrivée. Pas mal alors qu’on a l’impression d’être dans le dur tout le temps…

A l’AT, commence pour moi les pbs de bide, j’ai des crampes d’estomac, les intestins en 8 et le dernier VTT s’annonce chaud patate en orientation et en D+. On dort 1h30 et on repart de nuit pour 124 km.

D’entrée je donne mon sac à Cochon et Brenda me tracte pour que je suive le rythme. On monte fort les pourcentages et pendant 3 / 4 heures on avance en avalant le d+ à mon rythme. J’ai mal au ventre mais on ne s’arrêtera que dans la maison marquée sur la carte où on peut dormir. 4 équipes sont là. On dort 30 min et on repart : le jour va se lever. C’est magique, les jambes reviennent un peu et on avance vers le prochain AT. CP 68 traversée de rivière : tous à poil dans l’eau pour se rafraîchir. On dévale vers l’arrivée avec un vent de face qui nous fait reculer si on ne pédale pas : c’est long mais on touche le but !!!

                AT : passage devant le bénévole pour donner le passeport de pontage. Erreur sur le CP 68 . J’ai poinçonné la lettre N mais c’est une erreur. Je regarde le bénévole abasourdi et lui dit qu’on était bien au poste. Cochon prend le carton de pointage et explique que c’est un R   que j’étais malade quand j’ai poinçonné et que c’est une erreur de ma part. Heureusement, Fred a pris une photo de la rivière et de l’arbre. Moment de tergiversation avec le bénévole et l’arbitre par téléphone. On se prépare à partir sur le dernier trek en attendant la sentence.

Le bénévole revient : pas de pénalité on peut repartir. Ouf !

La nuit va bientôt tomber : encore une heure de jour et il fera nuit noir : c’est le dernier trek de ce raid et on nous annonce dans le top 20. On décide de faire la nuit complète. Les deux premiers postes sont cadeaux puis la nuit tombe et le réseau de chemins se complexifie. Cochon est dans un autre monde et s’endort, on le pousse à avancer, je prends la carte avec Brenda. On trouve le sentier qui nous amène aux pieds des dunes. On stoppe 30 minutes pour que Fred et Cochon dorment. Avec Nico, on est chaud, on les réveille et on part dans le sable. Azimut nickel et paf ! on croise les Japonais sur le retour, on prend la balise et demi-tour dans les chemins. Longue marche pour atteindre le CP 72 : ce coup-ci, c’est moi qui m’endors, Cochon retrouve de la lucidité et on galère pour trouver ce début de sentier. Brenda se lance dans de l’eau jusqu’à la taille, un des Jap revient en furie, il rassemble son équipe et file de l’endroit. C’est le bon chemin, reste à la trouver : Nico la choppe : puta…c’est bon ça, de nuit c’était chaud patate. Cochon a retrouvé toute sa lucidité et l’équipe est en ordre de marche. Longue section dans un chemin à travers la forêt pour atteindre le deuxième niveau de dunes. Cochon comprend la carte en éteignant sa lumière et voit parfaitement la végétation avec la pleine lune. Crevette nous trouve le point de passage et on dévale les dunes avec un large sourire et le sentiment que plus rien ne peut nous arriver. On masteurise ce dernier trek malgré la fatigue. On file vers la plage et les 3 derniers postes sont les 3 postes que l’on connaît car ils font partie de notre premier footing le jour de notre arrivée. Un long coastering  de 7 bornes pour atteindre le phare puis l’arrivée.

On marche, la nuit est encore là et on commence à réaliser ce que l’on est en train de faire. Pour la première fois, on évoque l’arrivée : tous les 4.

Dernier poste, le phare puis la plage de sable. Le jour se lève tout doucement. Un petit son de trompette perce le bruit des vagues. Romu est là avec Béa.

A 400 m de la ligne, Fred nous rassemble et nous annonce que c’est la fin pour elle, que c’est terminé les longs périples à travers le monde. C’était son dernier…

Je réalise alors à ce moment tout ce que l’on a vécu ensemble avec Seb, JuJu, les Nicos. 10 ans d’adventure race tous les 2 : des moments hors du temps.

Je pleure, les larmes coulent : Fred c’est The coéquipère, celle qui me connaît par cœur.

Je l’enlace, la serre fort, les deux Nicos me soutiennent. On s’aime !

La ligne arrive. Les copains sont là. Les larmes ont séché mais elles vont revenir quelques heures plus tard, quelques jours plus tard.

Au final, c’est une 16ème place, juste fabuleux pour notre équipe. Pour sûr, notre meilleur résultat avec une telle start list au début mais pourtant, à aucun moment, on a eu l’impression de faire la course contre les autres, juste une course pour nous même, contre ce parcours exigeant qui a meurtri nos corps, nos pieds mais n’a pas atteint notre tête. On s’est battus avec nos armes : notre mental pour affronter le manque de sommeil et toujours avancer coûte que coûte en se faisant confiance.

Merci à tous pour votre soutien, amis, parents, familles, enfants, partenaires : sans vous cela n’aurait pas été possible une fois de plus…

On réalise nos rêves grâce à votre patience, vos soutiens, vos sourires.

Brenda et Cochon vous pouvez être fiers de vous, d’avoir su répondre présents sur ce raid, d’avoir orienté propre sans grosse erreur, avec lucidité pour nous trouver le bon chemin.

Fred, que dire, que tu vas me manquer, que tu me manques déjà, que je suis juste heureux d’avoir partagé tant de joies à tes côtés. Il y a 10 ans quand je t’ai proposé de revenir sur le circuit c’était pour vivre tout ça. Bravo championne : je t’aime partner !!

Fab, juste merci de m’avoir poussé à y aller, d’avoir cru en moi, d’avoir insisté pour que je dise oui. Sans toi, c’est impossible… Merci. Love

Coupe du monde en Croatie

Coupe du monde en Croatie

Nous voilà partis pour une coupe du monde de raid en Croatie avec Valmoraid 1 . L’équipe est composée de Fred alias la crevette gelée, Nico alias cochon, Nico alias Nico (mais peut être que la prochaine fois je l’appellerai Brenda) et moi.

Les tergiversations de l’hiver sur le calendrier mondial ont abouti à la Croatie en mai et les championnats du monde en octobre (sans moi sur ce coup là par contre…)

La Croatie c’est bien, c’est chaud , c’est même caliente : tu peux dormir dehors en short t shirt sans prendre froid.

Bon ça c’était avant le briefing d’Igor le maître du raid là bas : grosso modo le raid va être très dur car les conditions atmosphériques sont exécrables pendant au moins 36 h et les pluies diluviennes qui s’abattent sur la région force l’orga à revoir la déroulante du raid : le kayak 1 est annulé…On comprendra le lundi matin quand on voit la rivière démontée charriant des troncs….

Question prépa de ce raid : chacun a géré de ce côté, en même temps quand tu habites à 3 km de la frontière belge pour les deux Nico et que nous avec Fred on vit dans le Sud Ouest c’est pas simple de se retrouver à 4. On a quand même fait une sortie « montagnas cassage de guiboles » 1 mois avant avec la crevette et les jambes répondent pas mal…Par contre question vélo c’est pas du tout la forme pour moi et je sais que je vais charger au niveau du c.. et des jambes.

Les deux autres loustics ont semble t il fait une prépa correcte après l’opération de cochon et un hiver hyper doux dans le Chnord. La crevette elle sera prête comme si elle avait 25 ans sauf qu’elle en a maintenant presque le double….

Question objectif : Full course of course et jouer un top 10 mais avec le plateau annoncé c’est loin d’être gagné (le top 1,2 5 et 9 au ranking mondial sont in the place). Par contre on est raccord sur la stratégie d’avant course : dès le top départ on se place, on résiste et on prouve qu’on existe !!!

Les conditions sont telles que partir vite nous semble la bonne option jusqu’au début du chaos atmosphérique.

Nous voilà donc lundi matin 8 h sortis du bus pour un départ à 8h. What the fu.. le départ est retardé d’une heure car le trek 1 longe la rivière qui est en crue. 2ème remarque d’Igor : sur chaque AT il y aura des infos précises sur les changements de course, à voir donc heure par heure.

Cela nous conforte donc dans notre principe technico-tactique de la Dech : on part fort, non on part très fort.

Lundi 9h : début du chantier.

Trek 1 29 km qui en fait 22 : The place où tu joues avec les grands

Top à la vachette c’est parti mon kiki nous voilà enfin libérés sous un soleil sympa en short t shirt pendant encore une dizaine d’heures avant l’apocalypse. Balise 1 tient y a les suédois de Safat, les deux équipes estoniennes les copains de 400 Team et qui Valmoquoi ? euh Valmoraid One (please on est sur une épreuve internationale svp). Derrière personne : pas de polonais ni tchèque ni Suisse. On court donc pendant une bonne heure et on enchaîne les balises avec les cadors de la discipline. Seb de 400 Team annonce même dans le peloton que « Valmo est à l’attaque ». On sourit, on est juste heureux de ce départ qui se déroule comme on l’avait prévu. Balise 4 ça accélère un peu devant, j’ai les jambes pour aider Cochon qui grince un peu sur la route quand le tempo s’accélère. On décroche légèrement pour arriver à l’AT en 5ème position. 400 Team a fait une transition éclair et repart déjà pendant que les suédois et les estoniens finissent de monter les VTT. A nous de jouer. On est au clair sur nos transitions et celle-là on sait qu’elle doit aller très vite. 10 min plus tard on est sur nos montures.

VTT 1 : 88 km La mise en jambe

On est dans notre bulle : on essaie de rouler sur un bon tempo sans faire d’erreurs. Les chemins sont remplis de flotte et on est très vite bien dégueu. Les polonais nous doubleront 4 fois sur cette section et nous on gère bien. Cochon me tracte quand il sent que j’ai un coup de mou. Dernière balise de ce VTT on fait une micro boulette et en revenant sur la route on croise 400 Team. Petit salut aux copains et rapide calcul : on est à 10 heures de course et on est toujours à 15/20 min de 400 Team. On se dit que le scénario déroule parfaitement pour l’instant. Pointage de la dernière balise et on monte à l’AT avec une belle patate à grimper. Et Paf faut toujours qu’un gravillon vienne perturber cette machine parfaitement huilée et affutée comme une lame qu’est Valmoraid !! On se trompe de piste en faisant un 90 ° et on dévale la piste qui colle avec l’arrivée sur l’AT. Résultat entre 30 et 40 min dans la face pour retrouver le bon chemin et enfin rejoindre l’AT. On est 9/10 à ce moment là. Pas de gravité c’est juste une petite boulette d’1/2 h. En se préparant pour le trek Via, l’orga nous propose 2 pizzas qu’on dévore avec frénésie.

Trek 2 / VIA : 17 km : début de l’apocalypse

On part sur un bon rythme car on veut atteindre la via de jour et sans pluie encore mais les nuages arrivent vite. Chose faite quand on sort vers 21h de la Via qui était bien sympa pour partir sur le trek en balcon. 21h02 là haut le robinet s’ouvre à fond !!!! on sort la gore tex et le poncho.

On les enlèvera 36 h plus tard. Le poncho est ton meilleur ami dans ces moments : tu lui parles, tu le supplies de ne pas se déchirer à chaque ronce traversée. La nuit est tombée et des trombes d’eau s’abattent sur nous. Les balises s’enchaînent bien. Cochon rentre dans un sommeil profond donc je le remplace à l’orientation en le mettant à la laisse pour qu’il dorme debout ! Nico lui est imperturbable dans sa carte et la crevette se met dans sa bulle. On arrive à l’AT et on décide de poser 20 min de sommeil au coin du feu avant de repartir.

VTT 2 63 Km : Sommeil quand tu me tiens

Peu d’infos sur cette section à dire : il a plu, on a porté les VTT dans de la boue, des chemins transformés en ruisseaux et j’ai erré lamentablement derrière mon équipe en les suppliant de dormir. En gros ça donne ça :

Julien : « revedormirch » dans le dialecte raideur c’est « je veux dormir » c’est pas du roumain.

Les 3 autres se regardent : « qu’est ce qu’il dit Ju ? » « Sais pas je comprends pas on dirait qu’il parle avec des krysprolls plein la bouche » « ah oui il doit vouloir dormir mais il nous a interdit de nous arrêter mm s’il nous le demandait donc on continue » « de toute façon on dort pas sous la pluie ».

Ce moment dure 1h30, j’opte pour d’autres stratégies afin d’éviter de me mettre sur le sol et dormir. Je me laisse décrocher d’une dizaine de mètres puis je tape des gros sprints pour revenir sur l’équipe. Ça marche, je sens que l’attention est en train de revenir. L’équipe elle continue de m’encourager pour qu’on avance. C’est ça une équipe en fait : on ne s’écoute pas soi même mais on écoute les autres. Enfin après une dernière attaque de Pierre Rolland où je montre à mes coéquipiers que je suis pleinement réveillé on se dirige vers l’AT où le jour est là. Fred n’a plus de plaquettes de frein donc on va gérer

Trek 3 17 km : Les cascades, les torrents les passages de gués

On a mangé chaud à l’AT avec nos gentils bénévoles franco belge qui nous réchauffent le cœur et on part pour ce trek. Quelques coupes sympas, un passage de gué un peu rock and roll mais toute l’équipe est en forme et on avance toujours sur un bon tempo en 10 ème position. A ce moment du raid le classement importe peu, il faut sortir des sections, avancer et attendre la fin du déluge. On arrive vers 18h30 à l’AT et on décide de poser 1h30 car Fred a besoin d’un vrai dodo. On fait sécher nos fringues sur les radiateurs, on mange et avec Cochon on attend que nos deux équipiers se réveillent. On est en mode adventure maintenant et on sait qu’on aura besoin que de 30 min par nuit pour finir !

VTT 3 31 km : Qui veut de la crevette gelée ? Elle est fraîche de ce matin !!!

Ce vtt est censé être rapide mais de nuit dans la pluie qui redouble et avec le froid, il devient notre chemin de croix. Nico prend le VTT de Fred sans plaquette dans les descentes et gère à la perfection. Dans une longue descente, le froid nous transit et Fred nous fait une Hypothermie ++.

On s’arrête chez quelqu’un, il est 23 h il y a de la lumière mais personne ne veut nous ouvrir. On réessaie quelques maisons plus loin et là enfin un mec à moitié à poil nous ouvre. On explique la situation, il accepte qu’on se mette dans son vestibule devant chez lui. Je déshabille Fred, lui file mes fringues sèchent que j’ai en secours dans mon sac et on l’entoure avec toute la chaleur qu’on peut lui donner. Il faut que l’orage passe sinon la crevette deviendra bleue et ce sera la fin de la partie. Quelques dizaines de minutes plus tard elle rosit !! On remercie gentiment le gars qui pendant ce temps là avait rangé sa maison c’était fait tout beau pensant peut être qu’on allait lui laisser notre meuf…

On finit le VTT tranquille pour réchauffer Fred qui est passée pas loin de la cata.

Trek 4 27 km : le début du mieux au milieu des nounours

A l’AT Fred a pris son temps on a rechargé les batteries, dormi 20 min et on repart sur ce trek en Slovénie de 27 km au milieu des ours. On marche fort et en partant j’avais maté qu’on était à 4h30 des Italiens de Nirvana et à 8 h des Ricains de Garmin(affaire à suivre) La pluie s’arrête un peu et on grimpe sur les crêtes pour admirer la mer de nuage. Ça glisse mais il ne pleut plus pratiquement. Le trek est réalisé sur un bon tempo sans aucune erreur d’orientation et tout le monde a la patate. Juste avant l’AT on croise un super gentil slovène qui nous impose de tremper nos lèvres dans un verre de Rakja. Il nous sort un livre avec les photos du mont Blanc qu’il a gravi deux fois. Une rencontre improbable donc on s’exécute. Le bordel me déchausse les dents tellement c’est fort (le raid c’est magique pour ça !!) !!! On retrouve Franck et Dany à l’AT suivant qui ont attendu les copains de 400 Team la veille et nous ce matin. Ça fait un bien fou de les voir et en discutant avec eux on comprend que les équipes devant ont comme nous bien chargé mais qu’on a l’air vraiment en forme par rapport à certaines. On a repris 1h30 aux macaronis.

VTT 5 95 km : le juge de paix

On s’engage sur cette section en début d’aprem et on sait qu’on va y passer la nuit. Si tout va bien ce sera notre dernière nuit dehors donc on est motivé. La pluie s’est enfin arrêtée définitivement. Le début du VTT est terrible, des rampes à 25 % impossible à grimper : on pousse on tracte. Cochon m’aide. On joue avec le photographe de la course qui nous suit dans toute la montée et on atteint enfin la piste où nous attend un gros portage d’un km. Changement de stratégie les gars ont une autre option à nous proposer avec Fred. Il y a une piste mais ça rajoute une quinzaine de km à ce qui est prévu. On opte pour un mixte entre un peu de piste et un peu de coupe. Ça part bien mais ça tourne vinaigre très vite donc on coupe à travers le chachis croate pour rejoindre la grande piste interminable (mais qui était le choix du traceur) 30 min dans la face mais c’est pas grave. Il faut atteindre le point 1315 avant enfin de redescendre. J’aide Fred et vers 20h45 on bascule : enfin on sort de cette carte ultra longue. On enchaîne une descente de plusieurs kms sans freiner. La réparation express de Cochon et Nico sur le VTT de Fred semble tenir. C’est euphorisant les km défilent les balises s’enchaînent. On arrive au shelter (abri) pour la pointer la balise et on décide de s’y poser 45 min pour dormir au sec avec des couvertures trouvées à l’intérieur : royal !!!On repart et on finit ce VTT vers 4 h du mat avec un sommeil flash de 4’ (enculé de cochon qui nous gratte des minutes mais j’aurai fait la même si ma montre n’avait pas rendu l’âme en début de raid).

Gérard de l’orga nous indique que les italiens dorment à l’AT. Nos regards de snipers avec Cochon se croisent : on s’est compris. On indique aux bénévoles qu’on part dormir une heure mais avant on dit à Fred et Nico de préparer leurs sacs pour enquiller dès le réveil. On remplit les bidons de nos compères et on part tout doucement se coucher à côté des italiens sans faire de bruit.

Bip bip une plus tard ça sonne et nos italiens sont là complètement perdus à ne pas comprendre pourquoi le french team est là. Ils n’ont pas entendu leur réveil et ont posé 3h30 de sommeil. Ils sont à la ramasse dans l’AT. Nous on se lève on enfile les chaussures et on part en courant de l’AT.

Trek 5 : 35 km le début du raid commence : Fight !

Il est 6 h quand on part. On sait que les italiens ne nous lâcheront pas donc on donne tout pendant encore une journée que l’on décide de faire à bloc. Plus de pause pipi, talc, eau etc…maintenant tu veux pisser : tu pisses et tu nous rejoins en courant, tu veux enlever ta gore tex, tu donnes ton sac à quelqu’un et tu marches. On décide de courir en descente. On est en fait revenu à lundi matin 9h Igor donne le départ !!! On lâche rien sur ce trek en plein cagnard (enfin du soleil) Les italiens derrière font pareil : quand on pense les avoir largués un peu on les revoit à moins de 15 min en mode chasse aux frenchis.

Nico a envie de dormir après le village de Buzet où on a escaladé les remparts pour aller plus vite à la balise après notre boulette d’orientation. Je le mets à la laisse et il dort sur la longue portion le long de la rivière. On rentre dans le canyon magnifique pour en ressortir et aller chercher une balise « under the bridge » où une charmante croate a décidé de poser en maillot brésilien juste à côté du poste. Gros moment de fou rire avec l’équipe : peut-être que les italiens feront une pause à cette balise. Que dalle, ils donnent tout pour nous croquer. On s’encourage, je relance le tempo sur chaque moment un peu plus lent. Dernière patate à monter avant de rejoindre l’AT pour la dernière transition vélo. J’accroche Nico et on répète ce que chacun doit faire pour repartir de suite.

VTT 6 44 km : posage de cerveaux

Le referee est là à l’AT : il nous observe : silence dans l’équipe, nos VTT sont prêts, cuissards mis, bidons remplis et on repart au moment où les italiens arrivent. On les croise ils nous applaudissent. Un petit « Ciao » de notre part et on fonce dans la descente

Balise 1 du VTT la seule dont je me souviens car Nico et Cochon n’était pas d’accord sur le mode d’attaque mais on la trouve. Ensuite on monte 400 de D+ sur une route au milieu des oliviers pour atteindre un sommet, Cochon m’aide, et faire ensuite l’enchaînement des 12 autres balises sur le plateau. J’ai tout donné sur le trek et je suis en mode robot j’appuie derrière le cul de Fred qui suit Cochon à la trace. Nico est derrière et surveille ce beau monde. Cochon nous fait un festival et on tanque cette section en 3h 40 (juste incroyable) On sait que les italiens ne pourront pas nous reprendre car on a roulé comme des brutes sans erreurs sur cette section.

Kayak 1 15 km : papotage et pagayage

A l’AT on voit une équipe croate qui embarque, pas de pb ç’est des short course car devant c’est des Ricains de Garmin en 8ème position….

On s’équipe et on embarque tranquillement 20 min après. J’ai l’honneur de barrer le kayak pendant que Fred fait moteur devant. Madame est trop sympa !!! Bon en même temps le kayak est sur un canal (merci la confiance Fred !!!) et on finit sur la mer pour atteindre la ligne d’arrivée à 19h30. ;

Nous attendent les copains de 400 Team avec Jino à la trompette, c’est juste magique. On franchit la ligne en 9ème position. Embrassades, des larmes dans les yeux on se serre très fort. On s’aime. On l’a fait. Après 82 h de batailles contre les éléments on termine cette coupe du monde en Croatie.

Photos resto avec l’équipe, des bières pour fêter cela on est juste heureux. Heureux de l’avoir fait et d’y avoir cru jusqu’au bout sans jamais rien lâcher. C’est la force des équipes de raid : 4 éléments qui font 1.

Merci à Igor pour son tracé qui devait être magnifique en terme de paysages, on reviendra c’est sûr.

Merci à mes 3 coéquipiers que j’aime tant : Fred pour sa jeunesse (tu vas courir jusqu’à 70 piges toi !!) Nico pour son assurance sur tous les points (carto méca, grimpe) et Cochon pour son fighting spirit où quand nos regards se croisent on sait ce que chacun a à faire.

Je kiff cette team !!!

Merci bien sûr à mes jeunes de l’école de raid qui nous poussent toujours à nous réinventer, à leur trouver des idées, qui font qu’on s’entraîne peut-être moins pour nous mais plus pour eux. J’ai pensé à vous dans chaque moment dur et je me disais que l’on ne pouvait pas lâcher !!! Merci pour vos messages et vos photos que j’ai transporté avec moi durant toute cette aventure.

Merci à toi Fab sans qui tout cela ne pourrait pas se réaliser…..

Merci à Caro et Séverine pour les messages et le soutien

Ps : Garmin est en fait une équipe croate et est arrivée 20 min avant nous….

10ème édition de la Nuit du Prince Noir 2022

10ème édition de la Nuit du Prince Noir 2022

Samedi 8 octobre 2022 s’est tenue la 10ème nuit du Prince Noir. Comme chaque année, les bénévoles du village, les amis, la famille et les Princes Noirs ont répondu présents pour préparer la course et encadrer les coureurs. Pour cette décima, nous avons réservé quelques surprises aux coureurs : une animation Labyrinthe Orientation dans la cour du château encadrée par les Petits Princes Noirs, un parcours rallongé de quelques kilomètres (21km au total) et une arrivée en hauteur. En effet, pour cette édition Thierry Lurthon a proposé au coureur de passer par la terrasse du château avant de finir la course, un ultime effort avec quelques marches à monter pour les coureurs mais quelle récompense à l’arrivée !

Vous avez été plus de 90 jeunes de 5 à 10 ans à prendre le départ des courses enfants. Nous tenons à remercier l’école de Camarsac Croignon ainsi que les parents d’élèves qui ont assuré le ravitaillement d’après course.

Vous avez été plus de 100 participants au Labyrinthe Orientation.  Merci aux jeunes d’avoir organisés et encadrés cette animation.

Enfin, vous avez été près de 400 coureurs à participer à la NPN #10ème édition ! Bravo pour vos efforts et merci de votre fidélité. Vos sourires et vos compliments nous donnent beaucoup d’énergie pour poursuivre cette aventure.

Merci encore à Solenge et Thierry Lurthon, merci aux bénévoles, à nos partenaires, merci aux municipalités (Camarsac, Loupe, Le Pout, Cursan et Croignon), aux propriétaires qui nous permettent de passer sur des chemins privés. 

L’aventure continue !!

Championnat de France de raid

Championnat de France de raid

Un an sans mettre de dossard en raid, c’est long : mais alors quel plaisir quand tu regoûtes aux joies du matossage, du froid dans la combi et surtout quand t’es avec tes deux potes : Céd et Cris. On est parti visiter la Lozère sauvage et l’Ardèche aride.

Le briefing du vendredi soir est clair : faut profiter du moment, jouer avec les barrières horaires et s’enquiller deux grosses sections la 1 et la 5. Le menu du milieu est plus digeste 2/3/4 alternance vtt suivi, CO, Vtt O.

Il faut faire les rotations alors section 1 Trek packraft 16.5 classe 3/4 sur 6 bornes. Bilan de la négo c’est Cédric et Christophe qui s’y colle (ils avaient trop envie de mouiller la combi dans l’Allier). J’attends donc pour rentrer ensuite sur le VTT suivi.

Mes deux compères partent aux alentours de la 25ème place après le prologue CO du matin (qui compte pour du beurre puisqu’on a effacé les doigts en fin de section). Je déménage le camion à l’arrivée de la section et je retrouve tous les number Three qui sont dispensés de la section. Ca papote avec les copains du raid en attendant nos équipiers. Il fait pas super beau ni super froid. Les premières équipes arrivent et j’attends tranquillou : Ced et Cris arrivent vers la 30ème place. Transition rapide pour nous et on part avec Cris sur le suivi.

Je le dispense de l’orientation et on file à vive allure. On reprend quelques équipes, le tempo est correct. Cris tourne les jambes. La section fait 27 bornes et 700 D+. On ne se trompe pas une seule fois mais je sens bien que Christophe a bien chargé à cause du packraft. Le portage du sac pagaies-combi l’ a un peu entamé. On gère donc ce VTT et on file vers la CO. Ced nous attend pour enchaîner à 3 cette CO sur une joli carte IOF.

Changement de stratégie chez les princes noirs : Cris devait repartir avec moi sur la VTT O IGN de 22 km mais il préfère laisser le guidon à Cedric. Pas le temps de chercher le bike du Ced, il prend celui de Cris moyennant quelques coups de clefs pour régler la selle. Brouillard épais en haut de la balise 1 du VTT : multiples réseaux de chemins, du zef, et une petite pluie fine nous caresse le visage…. ambiance : on essaie de jouer alors on prend encore toutes les balises de ce VTT mais le timing commence à être serré…Tic Tac… l’horloge tourne.

Pour finir cette derrière journée, il y a le 2ème gros morceau la section : un Trek canyon trek nage trek rappel trek : en gros du bon gros trek où on va se mouiller le c… et après un gros rappel en plein zef bien mouillé histoire de grelotter en haut de la falaise : le tout de nuit pour les 3/4 de la section…temps estimé pour les premiers 5h autant te dire qu’on sait déjà avec Cédric qu’on va pouvoir discuter des entraînements de l’école de raid pour l’année : » Je les amènerai bien faire du canyon, moi ! ». On part à 17h chaud comme des baraques à frites. Camel rempli à toque de boisson énergétique de « je sais pas ce qu’il y met dedans Cédric mais ça se boit son truc!! », un paquet de cahouètes et une poche de saucisson : le tour est joué. J’ai caché un céréale bio dans mon sac et lui aussi… Chut!! Le matos de corde, la combi à transporter et hop, nous voilà partis.

On sait que ça va être chaud : barrage horaire entrée du canyon 18h . On laisse balise 1/2/3 du trek pour filer au canyon, on arrive à 17h50. Equipement express : « Putain j’ai grossi où c’est la combi qu’a rétrécie » C’est parti pour la section Bernard Lhermitte dans le caleçon. Ils avaient annoncé eau froide . En Lozère, ça veut dire « fais gaffe poulet, tu peux ressortir avec les lèvres bleues du bordel ou pas ressortir du tout…. » Premier bain : « bon ok, elle est froide mais faut pas exagérer non plus « .

On se fait doubler par pas mal d’équipes plus rapide que nous dans le canyon. Notre sac étanche n’est pas notre meilleur allié. On sort du canyon à 18h50 et le barrage horaire est juste après à la balise 7 : la nage. On arrive avec quelques minutes de retard : pas de nage pour nous, pas de rappel (on s’en fout juste avant on a pris une coupe avec Ced pour redescendre à la route : c’était comme un rappel mais sans corde…no coment!)

On se change et l’orga nous rapatrie en bas du rappel et on reprend le trek jusqu’au bivouac . Une belle patate à grimper et ensuite une belle orientation dans le chachis ardéchois (et oui, on est arrivé en Ardèche!) . Fin de section 21h45 : 4h45 dans le truc 22 km et des bananes mais surtout un énorme kiff d’avoir partagé ce moment avec Cédric: on s’est entendu à merveille et ça ressemblait un peu à une mini section ARWS. Trop bon.

On retrouve Cris qui a monté la tente et qui est prêt à en découdre le lendemain. Tant mieux Coco parce que c’est toi qui t’enquille la journée complète !!!!

Réveil 4h30 : ah oui, on a dormi dans la Camp 2 places à 3 : les gars me croyaient pas qu’au RIF on avait dormi à 4 dedans . Nez à nez avec Cédric, au milieu entouré de ses deux séniors : le master domine la tente…

Départ 5h30 pour un trek de 16km et 700 D+ : Cédric et Cris sont partis. Je descends le camion à l’AT suivant. Re-papotage avec les numéros 3 comme la veille. Au bout d’1h40, les premiers arrivent : ouch ! ça envoie sévère devant pour aller chercher le maillot !

Ced et Cris arrivent 1 h après : on est loin mais c’est pas grave on va mettre l’option « écervelés » en route. On part avec Cris sur un VTT road Book de 22 km profil descendant. 1 carte 2 bonhommes : Cris, t’es prêt ? C’est parti…

1 km après le départ : 1 équipe en vrac, 2 km 1 autre…. et ça, pendant presque toute la descente. Ils ont annoncé 1h30 pour les premiers et 2h30 pour les plus lents. 0 temps mort : à bloc dans les pierriers : de temps en temps, un petit coup d’œil derrière pour voir si mon Christophe est toujours là : no problem ! J’ai même pas pu voir son petit soleil tellement il est remonté vite sur le vélo…on a rattrapé une quinzaine d’équipes : beaucoup de casse matos chez certains ou des erreurs d’orientation. Nous, tout passe nickel. On s’éclate.

Arrivés au parc VTT : « Cédric allo? T’es où? »…il avait calé 2h pour la section, on a mis 1h20… autant vous dire que rien n’est prêt pour repartir tous les 3 finir ce raid….Pas grave ! Isa et Franky nous aide : on déballe tout du camion, on fout Combi, baudar, packraft, pagaies, gilets dans les sacs, on monte sur les vélos et on descend 2 km plus bas pour poser les VTT et partir sur le trek via corda de 6 km . Il est 10h30 et le barrage horaire est à 12h30 à la fin du packraft. On a deux heure tout pile pour faire 6 bornes de trek via et 6 bornes de packraft avec tout le matos. « Ca passera pas » Début de la via . « je te dis ça passera pas, ça bouchonne, regarde l’équipe devant ils tétanisent sur la via, c’est mort, ça passera pas !!! »

Bon, on profite du cadre: « put… c’est quand même magique le coin » « tu te rends compte si on avait ça à côté pour les petits »… Discussions entre deux coachs sur un relais de la via. Fin de la via : c’est parti pour le trek il reste 4 bornes à faire. Fin de la discussion entre les deux coachs. Le sac étanche sur le dos, je commence à visser parce que se faire shunter deux fois en deux jours : les mômes de l’école de raid vont chambrer…Le trek est magique en balcon sur la rivière : on court dès qu’on peut et surtout sur la fin.

On s’équipe vite : gonflage, combi à mettre, gilets et pagaies à monter, c’est parti pour la navigation…..Ca glisse tout seul…Cédric en kayak mono place devant Cris et moi sur le packraft. Rho… le pont d’arrivée est déjà là : 12h27 : fin de la récréation, on a le droit à la deuxième mi-temps…On passe ce barrage horaire pour faire la VTT O magnifique sur une carte IOF de toute beauté. On enchaîne bien les postes : on retrouve plein d’équipes de potes. Je suis bêtement des oranges sur la 8. Ils se trompent. Les oranges ne se trompent jamais pourtant, c’est Isa qui me l’a dit!!! Le Stivos me doit une bière sur cette balise et toi, Rannou t’es dans ta carte depuis deux jours et là, tu fais tout ce que tu veux pas que tes jeunes fassent !!! Pas grave, on la zappe et on finit la section heureux d’en terminer. On clôturera le WE avec une dernière CO dans un cadre magnifique pour rallier l’arrivée.

Une bière, un énorme repas, un rangement de camion express et c’est parti pour la suite du raid : 7 h de route pour rentrer en Gironde.

38ème au final, anecdotique. Surtout le seul WE de l’année en mode dossard avec deux acolytes au top. Merci les gars pour ce we magique!!!

Le we prochain on retrouve nos jeunes qui nous mettent des étoiles dans les yeux…Coaches are not dead!!!